La dyslexie, un trouble de l’apprentissage touchant de nombreuses personnes, a suscité l’intérêt de chercheurs et d’innovateurs de tous horizons. Parmi les solutions envisagées, les lunettes de dyslexie se positionnent comme une alternative prometteuse pour aider ceux qui peinent à lire. Mais que sont vraiment ces lunettes, et comment fonctionnent-elles ? Découvrons ensemble les avancées scientifiques derrière ces dispositifs, leur fonctionnement et leur impact sur la vie quotidienne des utilisateurs.
Les lunettes de dyslexie : présentations et promesses
Les lunettes pour dyslexiques, souvent présentées sous des marques telles que Lexilens, ont pour objectif d’alléger les difficultés de lecture rencontrées par les personnes affectées par ce trouble. Spécifiquement, ces dispositifs optiques prétendent compenser certains troubles visuels liés à la dyslexie. Utilisant des filtres colorés ou des technologies électroniques, leur promesse repose sur l’amélioration de la clarté des mots et la réduction de la fatigue oculaire.
Le cadre technologique derrière les lunettes a évolué au fil des années. En 2018, des chercheurs de l’université de Rennes ont élaboré des hypothèses intrigantes, suggérant que les troubles visuels chez les dyslexiques peuvent être liés à des anomalies dans la perception de la lumière par les yeux, notamment le syndrome des « yeux trop parfaits ». Ce concept a été relayé par la startup Abeye, qui a développé des technologies novatrices pour intégrer ces recherches dans des lunettes ciblées.
Les utilisateurs potentiels sont majoritairement des enfants et des adultes désireux d’améliorer leurs compétences de lecture. Les témoignages rapportent des améliorations significatives dans leurs performances scolaires, renforçant ainsi le désir d’explorer ces solutions. Par exemple, entre décembre 2020 et mars 2021, un essai pratiqué auprès de 200 enfants a révélé 90% de retours positifs concernant l’usage des lunettes Lexilens.
